LE LIVRE ROSE DE MR. NICHTS
Ne Répondez Jamais Aux Numéros Inconnus (1)
Episode 1 - Genre: hard thriller - Sexualité: dom/soum, rousse - Lien Xstory
« Le sexe n’est pas une réponse. Le sexe est une question. Et la réponse est:
'oui'. »
Steve Martin
7h30. Je me lève de bonne heure et prépare mes affaires. Une culotte bleue ciel, une jupe et un chemisier blanc me conviennent immédiatement. Le maquillage est effectué de manière furtive. Le petit déjeuner ne vaut pas beaucoup mieux. Après avoir traversé ma rue, je pénètre dans le bus. J'ai toujours haï le bus: ça pue, ça "shlingue" et parfois, ça sent même mauvais. En sortant, j'achète un magazine féminin, ce genre de journal débile écrit par des débiles pour des débiles. En couverture, on y admire une nana qui montre son nombril. Ce dernier ressemble presque à un fossé dans ce corps anorexique. Il faut vraiment être une femme pour croire qu'une peau tirée par des os fait bander un mec.
9h00. Je pénètre mon bâtiment en saluant vaguement le concierge à lunettes rondes. Quel dégueulasse, celui-là, à tripoter sa moustache et ne ratant pour rien au monde de suivre le frottement de mes fesses. Je suis certaine qu’il se demande à chaque fois si mes poils pubiens sont aussi roux que mes cheveux bouclés et j’ai toujours envie de lui crier: « c’est en effet une question à laquelle tu n’auras jamais la réponse, loser!"
Vous vous demandez quelle est ma profession? En fait, vous connaissez déjà sûrement ma voix. Je suis la femme qui vous appelle toujours au mauvais moment pour vous proposer un pack premium dont vous vous contrefichez d'une option téléphonique à deux balles à un prix exorbitant. Je passe ainsi les trois quarts de mes journées au téléphone à boire du café et me faire raccrocher au nez, parfois accompagné d'un commentaire plus ou moins gratifiant. Grâce ma carrière, j'ai découvert un nombre d'insultes impressionnant ce qui m'a témoigné l'inépuisable capacité de créativité de l'homme en matière d'inélégance.
10h30. Je m'apprête à descendre fumer ma clope de décompression lorsque mon téléphone sonne d'un numéro inconnu.
"Allô, j'écoute?
- Sylvie Duroux. Vous avez été activée."
M'attendant à mon banquier à la voix de puceau qui m'annonçait que j'étais de nouveau dans le rouge, je suis plutôt surprise d'entendre cette voix qui sonne presque électronique.
« Qui est à l'appareil?
- Retirez votre culotte et mettez-la dans votre tiroir. Vous avez 5 secondes.
- C'est une blague?
- Votre directeur général arrive devant votre bureau dans 10 secondes. Dans 5 secondes, une page pornographique va s’afficher sur votre ordinateur si vous ne retirez pas votre culotte et la mettez dans votre tiroir. »
Je cherche dans ma tête qui dans mon entourage aurait le culot de me faire, à moi, ce genre de farce inutile, idiote et vulgaire.
« 4 secondes.
- Bien, monsieur le-débile-qui-n’a-rien-à-faire-de-ses-journées, ça suffit et ce n’est pas du tout drôle.
- 3 secondes. »
J’aperçois mon patron qui sort de son bureau.
- La blague est terminée! Qui êtes-vous?
- 2 secondes. »
Mon directeur emprunte le couloir général exactement dans ma direction.
« 1 seconde.
- Répondez! »
Merde, il a raccroché! Une grande image d’une jeune japonaise en train de se faire prendre par un homme obèse apparaît comme par magie en grand écran sur mon moniteur. Oh, merde, merde et merde! Mon patron progresse toujours et se dirige définitivement vers moi.
J’essaye de cliquer, d’appuyer sur échap mais rien n’y change! Mon directeur n’est qu'à quelques mètres. Rien à faire! Le virus bloque tout. Mon directeur est devant moi! Je me jette à terre et débranche l’ordinateur.
« Je… Mlle Duroux, que… Que faisiez-vous, bon dieu? Qu’était-ce cette chose à l’écran? »
Mon dieu. Celui qui m’a fait ça le payera très cher. Je le promets.
« Mr. le directeur, je suis désolée. C’est un virus. Je ne comprend pas comment… Ça vient de se déclencher à l’instant!
- Je ne pense pas que ce soit l’endroit pour parler de ça. Ne rallumez pas l’ordinateur, je demanderai à ce qu’il soit mis en examination. »
Je me relève en essayant de remettre ma tenue convenablement.
« Venez à 11 heures avec le dossier des communications sur le pack 9919. Nous en reparlerons calmement. Maintenant, prenez une courte pause, recoiffez-vous convenablement et remettez vous au boulot. Un peu de tenue!»
Mon patron est un homme sévère mais juste. Sa taille lui permet de dépasser les petits murs qui séparent les assistants. Il a une belle femme, des enfants heureux et il est plutôt doué au golf. Tous les employés le respectent.
Je sors fumer une cigarette en essayant de reprendre mes esprits. Je ne comprends vraiment pas comment cela avait pu arriver. J’inspire, j’expire. Ah, ça fait du bien!
En remontant, le concierge aux lunettes ne manque à pas son rituel. Une partie de moi s’intrigue… et si c’était lui?
11h00. Je toque à la porte de mon patron, comme dû.
« Entrez, Mlle Duroux. Avez-vous bien le dossier? Parfait. Nous en parlerons plus tard. C’est de moindre importance comparé à l’évènement de ce matin. »
Je deviens toute rouge.
« Mlle Duroux, dois-je sérieusement m’inquiéter de cette histoire de virus ou… ai-je seulement vu quelque chose que je n’aurais pas dû? »
Cette humiliation me coupe le souffle.
« Monsieur le directeur, je vous promets que ce n’est pas ce que vous pensez! Je faisais mon travail lorsqu’un numéro inconnu m’a téléphoné en me disant de… »
Je ne sais pas si je devrais le dire… Est-ce vraiment un détail important? Cela ne ferait qu’approfondir ma honte.
« En vous disant de?
- En me disant… de lui donner le code du pack 9919 sous menace de passer ce film dégueulasse sur mon ordinateur! Au début, je ne le croyais pas et il l’a finalement fait!
- Calmez vos mots, s’il vous plaît, Mlle Duroux.
- Pardon… »
Le directeur me regarde d’un air des plus intrigués et plus que tout, sceptique.
« De lui donner le code du pack 9919?
- Euh… oui.
- Sous menace de passer un film à caractère pornographique sur votre ordinateur?
- Oui.
- Mlle Duroux, comprenez bien que vous représentez l’un de nos meilleurs éléments et vous avez toujours fourni un travail propre et efficace mais… êtes-vous bien sûr de ce que vous affirmez? »
Il ne me croit pas. Comment le pourrait-il? C’est totalement burlesque comme histoire. J’ai envie de me mettre à pleurer!
« Oui, je dis la vérité…
- Bien, Mlle Duroux. Je vois que l’évènement vous a secoué. Je vous propose de prendre votre congé pour aujourd’hui.
- Merci, monsieur le directeur.
- Je vous en prie. Je vais voir ce que l’analyse donne sur l’ordinateur. Toutefois, c’est une véritable histoire de chantage et nous devrons donc faire un rapport détaillé.
- Bien sûr. Je comprend parfaitement.
- Maintenant, reposez-vous bien et prenez soin de vous.
- Merci, monsieur le directeur. Au revoir. »
11h20. Je sors du bureau, tel un zombie, anéantie. Je marche robotiquement vers ma table, prend sans regarder mes affaires et sors de ce bâtiment. Quelques rues plus loin, je m’assois sur un trottoir, les yeux dans le néant. Jamais je n’avais passé une journée si bizarre.
Soudain, mon téléphone sonne. Numéro inconnu. Mon coeur bat à 100 à l’heure. J’hésite et dans un élan de folie appuie sur le téléphone vert.
« Allô?
- Salut Sylvie, c’est Marc!
- Oh, c’est toi, j’ai eu peur…
- Peur?
- Oui, tu me croiras pas, j’ai…
- Oh merde, le petit est déjà là! Attends, Sylvie, je te rappelle! A tout à l’heure. »
Typique de Marc, mon cousin. Depuis qu’il a son gosse, tout est permis. Ah, mon téléphone sonne!
« Allô, Marc?
- Sylvie Duroux. Vous avez été activée. »
Mon coeur se glace d’effroi. J’ai la bouche ouverte et aucun mot ne parvient à y sortir.
« Vous ne pouvez plus faire retour. Vous avez 30 secondes pour diriger dans la cabine téléphonique au carrefour sur votre droite. »
Comment sait-il où je me trouve? Il me voit, ce connard!
« Que voulez-vous de moi? Répondez! Que voulez-vous de moi, nom de Dieu?
- Vous avez 25 secondes pour vous diriger dans la cabine téléphonique au carrefour sur votre droite ou une sanction sera prise.
- Ecoutez-moi, petite bite imberbe, votre plan à la noix, vous pouvez vous le mettre la où je pense! »
Je raccroche et je jette le téléphone par terre. L’écran s’allume avec un sms: « Plus que 20 secondes avant la sanction. » Je suis dans la rue. Que peut-il me faire? Rien, il ne peut rien me faire.
En même temps, je n’y ai pas cru l’autre fois et finalement… S’il a osé s’attaquer à moi dans mon bureau, peut-être osera-t-il aussi bien dans la rue à utiliser le même genre d’humiliation dans la rue… Ce sera encore pire!
Nouveau sms: « Plus que 15 secondes avant la sanction. »
Et merde! Je ramasse le portable et cours en direction de la cabine. Je l’aperçois et elle se trouve au moins à 500 mètres. J’actionne mes jambes aussi vite que je peux. J’entends le bruit d’un nouveau sms. Plus que 5 secondes! Je suis à deux mètres… J’entre. Le téléphone sonne et par réflexe, je décroche.
« A l’heure.
- Oh, seigneur…
- Par terre se trouve un paquet rose. Ouvrez-le et suivez les instructions. La prochaine sanction tombe dans 5 minutes. »
La voix électronique raccroche. Nerveusement, je pousse un carton et ouvre le paquet rose en le déchirant. J’enlève le polystyrène et découvre un godemichet dans un boite adaptée et une petite enveloppe.
« Mais c’est quoi, ces conneries à la fin! »
Je l’ouvre et discerne une lettre écrite à l’ordinateur.
‘SORTEZ LE VIBROMASSEUR.
APPUYEZ SUR LE BOUTON ROUGE.
INSEREZ-LE JUSQU’A LIGNE ROUGE DANS VOTRE VAGIN.’
Mais qui est assez taré pour inventer des trucs pareils? J’ouvre la boite et aperçois un godemichet d’une certaine taille avec la ligne rouge qui se situe environ au trois quarts. De toute manière, c’est beaucoup trop gros… même seule chez moi, je ne rentrerai pas ça.
Mon portable bipe. Le sms ne me déçoit pas: « Plus que 4 minutes avant la sanction. »
C’est un cauchemar mais je veux m’en sortir! Sûrement qu’après un truc pareil, ils me laisseront tranquille. Je n’ai plus le choix. Je scrute autour de moi et prends conscience qu’heureusement, je suis un peu isolée dans le coin et il n’y a pour l’instant personne. Je passe ma main sous ma culotte et frotte mon clitoris de manière stressée pour m’exciter. Je me rends vite compte que ça ne marche pas du tout car je ne m’applique pas et ne me trouve pas du tout dans l’ambiance. Il faut que je pense à quelque chose d’agréable.
Je m’imagine nue sur un canapé… J’ai les cheveux détachés et je suis belle… Un bel homme arrive et me caresse les fesses puis les embrasse… Il entreprend de me masser le dos… Oui… Cet homme est beau et grand… C’est… mon directeur… Oh oui, ça me plaît… Mon directeur me masse les fesses…. puis il me montre son engin… Il est gros et dur…. Je le prends dans mes mains et je suis émerveillée… Je le mets dans ma bouche et lui accorde une superbe fellation… Il me dit que personne ne lui a jamais fait aussi bien… Il penche sa tête et caresse mes poils roux entre mes jambes… Oui… Je veux sa bite, oui… Le vibromasseur… Je l’enfonce, un peu… Juste le gland… Il n’y toujours personne… Puis, je progresse plus mais je suis encore loin du trait… Je transpire… Il faut avouer que l’objet fonctionne plutôt bien. Il vibre et ses petits crampons sur le côté procurent des effets bien meilleurs qu’on ne l’imagine… J’arrive finalement au trait rouge…
Le portable sonne. Avec tout ça, j’avais presque oublié que j’attendais leur satisfaction. Je décroche tout de suite, serrant le gode enfoncé en moi avec mes jambes.
« Salut, c’est Marc! Alors, tu voulais me raconter quoi? »
TO BE CONTINUED…!