Série - Fattima, Un Coup de Folie & Ma Virginité

Mercredi 3 avril 3 03 /04 /Avr 10:02

Fattima, Un Coup de Folie & Ma Virginité (2)

 

 

Episode 2 - Genre: Comédie sexy - Sexualité: milf, black, dépucelage - Lien Xstory

 

 

« L’homme est né lorsque pour la première fois, devant un cadavre, il a chuchoté: pourquoi? »

 

André Malraux. 

 

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Comme tout le monde, je me suis toujours demandé comment ma première fois se déroulerait. Heureusement, vos potes sont souvent là pour vous donner de bons conseils.

* Le mec pas subtil: « Tu fais ça en soirée avec une meuf bien bourrée. Personne ne t’emmerdera et si tu te foires, c’est pas grave. »

* L’opportuniste: « Ca peut arriver à tout moment donc garde toujours une capote avec toi. »

* Le super-catho: « Avant le mariage? Mais c’est dégueulasse! »

* Le mec trop sympa: « Ah, parce que t’es toujours puceau?! Hé, Manu, viens voir, tu devineras jamais! »

* Le don juan/connard: « Tu lui fais quelques compliments, la taquine et lui parles franchement de tes intentions de mâle. Chaque fois que tu l’embrasses, tu lui fais croire que c’est la dernière fois. Le lendemain, tu ne lui écris pas et tu ne réponds à aucun de sms. Elle sera dingue de toi après, t’inquiète. » (avec deux filles dans chaque bras)

* Le geek: « Faire l’amour… A quoi ca sert? On a déjà les pornos. »

* La pote fille: « Il faut que tu trouves quelqu’un que tu aimes vraiment, que ça vienne du coeur, sinon, ca ne marchera pas. Sois patient. »

* Celui qui croit en moi: « Sois patient, surtout. C’est ça, l’important. Sois patient.»

* Le psychopate: « Moi, j’ai une poudre qui fait dormir un cheval pendant quatre heures. Il n’y a rien de plus pratique. »

* Celui qui a raison: « De toute manière, ce ne sera pas comme tu penses. »

 

Et pour cause! Si depuis quelques temps, j’avais fantasmé sur cette volupteuse femme noire, jamais je n’aurais cru me retrouver dans son appartement accrochant mon habit chaud à son porte-manteau et l’entendre formuler:

 

« Tu veux un verre? »

 

La noire retira sa veste, dévoilant ses jolies rondeurs sous une sobre chemise blanche qui contrastait son beau teint.

 

« Oui, ça me tente bien. »

 

En observant les lieux, un petit salon avec une jolie table basse, je l’aperçus ouvrir un meuble.

 

« J’ai du whisky ou du martini.

- ‘Martini. Shaken, not stirred.’

- Hahahaha, t’as un accent pas mal, dis-moi. »

 

J’adorais quand elle riait.

 

« Ne te moque pas.

- Je ne rigole pas! Un beau costar, un peu de muscle et tu ferais un bon James Bond. »

 

Je lui souris sans trop discerner si elle s’amusait de moi ou était sincère. La femme aux lèvres pulpeuses s’approcha me tenir le menton.

 

« En tout cas, tu serais bien mieux que Daniel Craig. Donc on se fait un martini, t’es sûr? »

 

Je m’apprétais à répondre: ‘Comme tu préfères’ mais je me souvins soundain ce qu’avait dit mon pote don juan: ‘Aie l’air toujours sûr de toi! Impose tes choix. Les filles en raffolent.’

 

« Oui, certain. »

 

Je m’approchai de sa télé et aperçus derrière une pile de CDs. Je vis l’album de Percy Sledge et je mourrus d’envie de le passer. C’était un de mes chanteurs préférés et sa musique s’accordait terriblement bien à mes intentions.

 

« Tu veux mettre un peu de musique? me demanda-t-elle tout en préparant les verres dans la cuisine à côté.

- En voyant tes disques, l’envie me prenait.

- Vas-y. ‘Surprise me’! »

 

La pression montait en moi. C’était le moment de marquer des points! Je parcourus ses autres artistes mais aucun ne me convainct. Je me lançai. Je mis l’objet et appuya sur ‘play’. Les violons. La batterie. La guitare. Son incroyable voix. Le volume pas trop fort. C’était parfait.

Elle ressortit soudainement la tête.

 

« T’écoutes ça, toi?

- Ouais... J’aime bien.

- T’étais loin d’être né quand c’est sorti!

- Toi aussi, je te signale.

- Oui mais… »

 

Ses lèvres affichèrent un sourire gracieux avec des yeux satisfaits.

 

« Très bon choix! »

 

Son visage redisparut. Je n’aimais pas quand elle faisait des remarques sur mon âge. Dans ces moments, j’avais la désagréable impression que sa conscience la rappelait de force à renoncer à moi. Heureusement, sa dernière phrase s’avérait de bonne augure. De plus, vu le temps qu’il lui fallait pour préparer nos deux verres, elle devait drôlement s’appliquer.

 

« Assieds-toi! J’ai presque fini. »

 

Après une petite hésitation, je m’assis sur le canapé en pensant qu’elle se mettrait à ma gauche. La noire parvint dans le salon avec un plateau comportant les deux verres et quelques apéritifs.

 

« Et voilà!

- Waouh, super. »

 

Après avoir posé l’ensemble, elle vint s’assoir sur le fauteuil à ma droite afin d’anéantir tous mes plans. Nous nous regardâmes yeux dans les yeux et clamèrent tchin’!

 

« Quel gage vous imposez si vous oubliez de vous regardez dans les yeux, vous?

- Euh… Pas de sexe pendant 20 ans.

- Ah, ouais quand même!

- Oui, en général, ça t’oblige à t’en souvenir! »

 

Nous rîmes de bon coeur.

 

« C’est quoi la statue sur ton meuble là-bas?

- Une sculpture que mon père a réalisé.

- Où habite-il?

- En Côte d’Ivoire.

- Je n’y suis jamais allé mais j’aimerais beaucoup. Ma cousine y a vécu, il y a longtemps.

- C’est vraiment un beau pays.

- Ca te manque?

- Non, je suis Française. Je n’ai jamais résidé là-bas. Avec ma famille, c’est….compliqué. »

 

Je sentais que ce n’était pas le moment pour approfondir ce sujet. J’approchais en douceur ma main de la sienne afin de sentir le bout de ses doigts.

 

« En tout cas, la statue est vraiment belle.

- C’est Jésus.

- Ah, je ne le voyais pas comme ça!

- Pourquoi? Parce qu’il est noir?

- Non, parce qu’il est nu!

- T’es con! »

 

Elle rit de nouveau beaucoup mais cette fois, me prit la main dans les siennes. Mes doigts la caressèrent. Nos têtes se rapprochèrent. Tout bascula comme dans un mouvement de gravité inarrêtable, comme si le destin n’avait plus son mot à dire, comme s’il n’y avait plus que nous deux. Nos fronts se touchèrent. Je fermai les yeux et sentai sa respiration profonde pendant quelques secondes.

 

Alors, seulement, ma bouche s’avança des quelques centimètres qui nous séparaient et ma langue pénétra entre ses lèvres marrons afin de caresser la sienne dans une danse terriblement érotique. La scène, aussi fantasmique qu’improbable se passait vraiment: j’embrassais Fattima dans son salon sous la voix de Percy Sledge et le regard de Jésus.

Nos bras se mélangèrent et nous tombâmes lentement sur mon dos. Je sentis sa poitrine contre mon torse, ce qui déclencha une réaction immédiate de la part de mon second cerveau. Fattima me sourit et je compris que je n’étais pas le seul à le remarquer. Elle continuait à m’embrasser mais ses baisers s’éparpillaient sur mon front, dans mon cou... Je commençais sérieusement à bouilloner. Mes mains parcouraient son dos et, bien qu’hésitante, l’une passa sous sa chemise, la tirant délicatement. Les siennes s’aventuraient de même sous mon tee-shirt recouvrant mon torse. Parmi tout ce plaisir, une petite crainte d’être précoce s’éveilla en moi alors que mon entre-jambe ne se calmait pour rien au monde (et je le comprenais bien).

 

Soudain, la femme de mes rêves qui devenait aussi celle de mes réalités se releva et se placa a genoux pile au dessus de ma bosse de pantalon de sorte que celle-ci fut appuyé sur mon ventre. Je commençai à me dire que si Jésus existait et était aussi bon qu’il le prétendait, il devait absolument me protéger d’éjaculer maintenant! Ma succube d’ébonie me mettait bien plus à l’épreuve lorsqu’elle retira sa chemise dans un mouvement sauvage, me présentant un soutien-gorge noire qui retenait deux magnifiques seins. J’avais vu de nombreux films pornos, de nombreux tableaux de femmes nues et même une dame par erreur dans les vestiaires d’une piscine, mais jamais, jamais au grand jamais je n’avais vu quelque chose d’aussi beau.

 

« Tu veux les toucher?

- Fattima, tu es trop belle…. »

 

Mes mains se levaient lentement et entamaient de les caresser puis de la malaxer, de bien les tenir puis de pincer auquel elle réagit par un gémissement aigu. Fattima me prit les bras pour m’encourager à continuer. Je dois avouer que le plaisir commençait à prendre le dessus sur ma pensée. Nous étions entraînés dans une valse où l’instinct guidait la cadence. Ses fesses remuaient au bas de mon ventre. J’en profitais pour glisser une main sous sa culotte par le bas de son dos, passant mon doigt en suivant son trait naturel, frôlant son petit trou et parvenant à une zone très humide. Mes yeux s’écarquillèrent.

 

« Tu aimes me toucher là? Dis-moi que tu aimes…

- Oui, j’adore, Fattima, tu me rends dingue… »

 

Mon petit doigt frottait, pouvant sentir ses poils, sa peau, une entrée.

 

« Oh, Ferdinand… Continue… Oui, là... »

 

La femme noire se pencha sur moi et m’embrassa fougueusement en cambrant bien ses fesses pour que je puisse mieux la doigter. Sa salive me recouvrait le visage et ma langue léchait tout ce qui était atteignable. En même temps, son bassin bougeait de sorte qu’elle s’enfonçait de plus en plus dans mon doigt. Des petits frissons parcouraient mon corps.

 

« Fattima, tu me fais tellement de bien…

- Toi aussi, mon Ferdinand, ne t’arrête pas, je t’en supplie… Je veux te sentir en moi… »

 

Si il existe un paradis sur Terre, c’est celui-ci. Je vous le promets.

 

« Toi aussi… Je veux voir ton engin… Je veux le sentir dans ma bouche… »

 

Je souris en me mordant les lèvres. Ces quelques mots durent suffire à grossir ma queue de quelques centimètres encore. Ce moment était si savoureux, je ne voulais le gâcher pour rien au monde, mais par dessus tout, je voulais qu’il soit des plus sincères. Je voulais m’offrir pleinement à elle sans que rien ne puisse nous séparer.

 

« Fattima, je… C’est la première fois que… »

 

La jolie noire me mit immédiatement un doigt sur la bouche.

 

« Chut… Tout va bien… »

 

Alors commença-t-elle à envoyer des petits coups de langue sur ma bouche tout puis descendit le long de mon cou tout en continuant cette pratique délicieuse. Arrivée, au bas de mon ventre, Fattima prit en main ma bite au dessus de mon caleçon.

 

« Ouh…! »

 

Je me tortillai. C’était irrésistible! Je ne pensais même plus à ma crainte d’éjaculer. Cet instant ne pouvait qu’être bonheur. 

 

« Tu as l’air sensible ici, mon chéri… Fattima va prendre très soin de toi…. »

 

Après m’avoir massé de haut en long, elle entreprit de baisser tout doucement le caleçon. Je fermais les yeux. C’était la première fois qu’une femme voyait mon corps d’homme entièrement nu. Cette pensée s’échappa bien vite lorsque je sentis le contact du bout de sa langue sur mon gland. Très lentement, sa bouche recouvra le bout de mon gland finissant par l’englober totalement. Sa tête l’engloutit entièrement avant de remonter et recommencer ainsi. Sa langue tournait autour de sorte que des spasmes m’envahissaient. D’eux-même, mes bras vinrent lui caresser afin de l’encourager.

 

« Tu veux que je te montre autre chose, mon Ferdinand adoré? »

 

J’ouvris les yeux et aperçut la noire prendre ses seins et les frotter contre mon pénis tou dur tandis que ses lèvres reprirent leur massage buccal. Je crus tomber dans les pommes tellement c’était bon.

 

« Alors, tu aimes quand Fattima s’occupe de toi?

- Oh oui, j’adore…! Continue…

- Fattima s’occupe bien de son Ferdi?

- Oui… Tu me rends fou...

- Alors le Ferdinand doit remercier Fattima et faire quelque chose en échange…

- Tout ce que tu veux Fattima! Je t’aime tellement!

- Tu es un super garçon, Ferdinand…. Tu promets?

- Oui, apprends-moi!

- Alors, voilà, ce dont j’ai terriblement envie que tu me fasses…. »

 

 

A SUIVRE…! 

 

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Par Mr. Nichts - Publié dans : Série - Fattima, Un Coup de Folie & Ma Virginité - Communauté : Ecritures Très Coquines
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Mardi 2 avril 2 02 /04 /Avr 22:58

Fattima, Un Coup De Folie & Ma Virginité (1)


Episode 1 - Genre: Comédie Erotique - Sexualité: black, dépucelage, milf, initiation - Lien Xstory

 

 

Je développe ici une histoire inspirée d'une réalité. Les vraies scènes de sexe apparaîtront dès le second épisode.

 

"Une biographie, ça s'invente."

Céline.

 

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Je m'appelle Augustin.

 

A mes 18 ans, j'étais parti étudier seul à Paris, quittant ainsi ma famille de province. Même si mon père et mon frère me manqueraient (je n'ai jamais connu ma mère), j'étais heureux d'habiter seul dans un tout petit appartement rue Jean Calvin pour au moins une raison: j'allais enfin pouvoir me trouver une copine! Car j'avais jusque là été particulièrement maladroit avec les filles. Mes nombreux échecs pesaient plus encore face au multiples conquêtes de Matt, mon frère plus jeune de trois ans. J'étais plutôt timide et lui plus sympathique que Coluche. J'étais plutôt maigre et mon frère musclé comme un modèle pour parfum. J'étais plutôt quelconque, finalement, alors que lui collectionnait les qualités. J'en avais au moins une: j'apprenais très vite, quelque soit la matière, ce qui me valut des interminables heures d'ennui en cours, une entrée dans la meilleure école scientifique de France et une réputation de sombre intello surnommé "Gugus". Mon plus grand complexe? Etre majeur, avoir le bac mention très bien, le permis en trois mois mais être toujours puceau… Heureusement, la physique quantique, véritable source de plaisir dans ma vie bric-à-brac me retrouvait chaque soir pour me consoler et m'enchanter dans les draps magiques de la complexité de l'univers.

 

J'espérais que tout cela changerait à Paris. En vain, cela s'avéra une ultime déception. En effet, ma vie se résumait principalement à de très lourdes charges de travail. De plus, aucune de mes rares rencontres féminines ne m'attirait vraiment, si bien que je me retirais bien vite cette idée de la tête.

 

Aucune… sauf une. Tous les trois jours, je descendais en effet de ma rue m'occuper des courses dans le supermarché de l'avenue de Mirbel. La caissière était une charmante noire d'une trentaine d'années aux formes abondantes. Lors des premiers paiements, il me fut fort difficile de ne pas me laisser déconcentrer par ses superbes lèvres africaines, m'abandonner dans l'envoutement de ses yeux noisettes ou, le plus tentant, perdre mon regard dans sa superbe poitrine. Après quelques blagues, alors que personne n'attendait, une conversation prit naissance:

 

"Et voici, je te souhaite une excellente journée, me lança-t-elle avec un sourire des plus craquants.

- Merci beaucoup, bonne journée.

- Hé, jeune homme, n'oublie pas ton porte-monnaie!

- Oh, pardon, je suis fatigué en ce moment… Merci, c'est vraiment gentil.

- Il faut dormir la nuit et ne pas trop faire la fête, hein, coquin.

- C'est-à-dire… En général, dans une fête, il y a de la musique et des boissons. Le soir, chez moi, c'est plutôt fiche et calcul jusqu'à une heure du matin…

- Oh, mon pauvre! Hahahahaha. Ne t'en plains pas tant! Les études sont une grande chance! Que travailles-tu?

- Votre physique… La physique! Pardon, la physique.

- Et alors, cela te plait, au moins? me regarda-t-elle, toute attentionnée.

- Pas autant que vou… euh, pas autant que…! En fait, la physique, c'est ce que je préfère, euh, voilà.

- Hahahahah, bien c'est le plus important, alors."

 

J'adorais son rire. Je voulais aller un peu plus loin.

 

"Comment vous appelez-vous?

- Mais c'est écrit là, sur mon badge: Fattima."

 

La caissière toucha la plaque accroché au veston qui recouvrait sa poitrine et je pus ainsi discerner ses superbes seins bouger dessous. Cela me semblait si gros et l'effet entre mes jambes fut immédiat.

 

"Hahahaha, et toi?

- Vous êtes si… Euh, Augustin. Je m'appelle Augustin.

- Je suis ravie de te rencontrer, Augustin.

- Moi aussi… madame Fattima.

- A bientôt!"

 

Les jours passaient et nos discussions s'émancipaient doucement mais surement. La magnifique noire aux lèvres pulpeuses venait de Côte d'Ivoire et avait immigré à Paris seule pour trouver du travail. Avec ses fesses toute ronde et ses seins massifs, la belle caissière avait en fait 39 ans. Elle aimait le cinéma, les bijoux et les gros tambours. Je ne venais désormais qu'aux heures vides lorsque les rayons se trouvaient déserts, nous laissant ainsi tranquilles pour s'entretenir. C'est ainsi qu'un jour…

 

" Alors, as-tu vu le dernier James Bond?

- Non, pas encore! Mais j'ai si hâte. Je suis les James Bond depuis que je suis toute petite. Mon préféré a toujours été Sean Connery.

- Oh non, Pierce Brosnan a une telle classe!

- Je ne peux pas le croire… Pour moi, Sean Connery sera toujours le seul, le vrai, l'unique. Hahahahha!

- Et … que dirais-tu si on allait le voir ensemble? Il y le cinéma pas loin."

 

Il y eut un court silence.

 

" Ecoute, Augustin… Je n'ai rien contre mais…"

 

Je ne voulais pas abandonner, pas cette fois.

 

"Fattima, ce serait juste pour voir le film… Tu peux bien laisser une petite chance à Daniel Craig de concurrencer Sean Connery, quand même!

- Hahahah, oui, c'est vrai…

- Il y a une séance demain à 20h30 au Gaumontparnasse. On a qu'à se retrouver à 20h devant le cinéma."

 

Elle réfléchit un petit instant. Pendant ce temps-là, même si je me forçai à rester droit et sembler imperturbable, mon coeur tremblait, craignant un énième échec.

Puis, elle sourit.

 

" C'est d'accord. Viens sonner chez moi au 67 rue de la Santé.

- Parfait! A demain,Fattima.

- A demain, Augustin."

 

A peine fus-je sortis du supermarché que je criais "YES!!!". Quel était le plus énergisant: la surprise de la joie ou la joie de la surprise? Toute la journée, j'étudiais comme jamais, extrêmement concentré et efficace. La nuit, il me fut difficile de dormir tant l'excitation de mon pseudo-rencard avec cette femme bien plus âgée que moi m'animait.

 

Le lendemain soir, j'appelai mon frère.

 

"Ecoute, Matt, j'aurai besoin d'aide … C'est pour une fille.

- Hahahaha, gugus, j'ai failli avoir une crise cardiaque! Une fille? Wooooouh, c'est sérieux, là.

- Comment t'habilles-tu au premier rencard?

- Vaste question. Cela dépend beaucoup de la fille et de l'endroit….

- Cinema. Et elle est plutôt mature.

- Mature? Gugus… tu te ferais pas une MILF, quand même?

- Mais non, n'importe quoi… Mature dans sa tête, et arrête de m'appeler Gugus, aussi."

 

Je m'étais plutôt bien rattraper sur son véritable âge...

 

"Alors sois classe mais décontracté. Chemise, veste et chaussures sobres. Une touche de parfum. Et sois à l'heure, Gugus."

 

Ainsi vêtu, je me présentais à 19h58 devant sa porte et appuya sur le bouton.

 

"Monte, c'est au 5e étage à droite."

 

J'étais dopé. Arrivé en haut, la porte était ouverte.

 

"Je peux entrer, Fattima?

- Oui, vas-y, je t'en prie.

- J'espère que tu t'es préparée, rigolais-je en rentrant, pour une soirée riche en cascades…"

 

Fattima se trouvait devant moi, vêtue d'une super jupe blanche qui mettait en valeur son beau cul et d'un haut bleu ciel qui suggérait allègrement sa ravissante poitrine.

 

" Waouh, tu es vraiment… vraiment superbe.

- Merci. Cela mérite bien d'être présentable … pour rencontrer James Bond.

- Bien sur… Mais nous sommes-nous présentés? Mon nom est Gustin… Augustin!

- Pffff, tu es bête."

 

La séance de cinéma se déroulait de manière normale. Nous profitions chacun du film lorsque, durant une scène plutôt inquiétante, Fattima saisit ma main par réflexe. J'étais charmé qu'elle s'éprenne de moi pour se rassurer.

Quelques minutes plus tard, je descendis délicatement ma main sur sa cuisse, mais sans jamais la regarder, paraissant captivé par le film. Après un instant, je tâchais de la caresser discrètement. Je ne savais pas trop dans quoi je me lançais mais à ma grande surprise, la femme de mes fantasmes se mit aussi à caresser mon bras. Cette fois, la noire se tourna vers moi et me regarda souriante. Nous continuions ainsi durant plusieurs scènes jusqu'à ce que je décide de m'aventurer sous sa jupe, me rapprochant lentement de sa culotte. Je craignais évidemment sa réaction mais une folie jusqu'alors inconnue m'y contraignait. Je sentais ainsi le tissu et même quelques poils. Je me trouvais ailleurs, transporté loin de cette salle de cinéma dans un monde où tout est beau et humide. Et ce monde s'appelait Fattima. Elle continuait à caresser mon bras.

 

Le film achevé, nous sortions de l'endroit, échangeant nos commentaires et impressions.

 

" Oui, il est pas mal, expliquait Fattima, mais le méchant ne fait pas très méchant de james bond et puis, les filles n'ont pas un grand rôle.

- Avoue que la dernière scène était magique!

- Oh, vraiment, alors tu étais quand même concentré sur le film. Hahahaha!"

 

Je devins tout rouge mais je décidai de ne pas me laisser faire.

 

- … et toi?

- Marchons plutôt." 

 

Nous rentrions vers son appartement et je désirais lui prendre la main lorsque mon portable me signala la réception d'un message.

 

"alors alors alors??? Tu te l'es faite??"

 

Je soupirai de la stupidité du sms. En plus, je détestais les répétitions de points d'interrogation.

 

"Qui est-ce? me demanda ma bien aimée.

- Mon imbécile de frère, Matt.

- Il te demande si tu as bien aimé le film?

- Euh… Oui, en quelque sorte."

 

Nous rigolâmes encore beaucoup sur le chemin, passant entre les bars et les brasseries. Le ciel présentait d'innombrables étoiles. Je lui expliquai l'extension de l'univers et l'éclatement des super-novas. La rêveuse m'écoutait avec de grands yeux, puis, comme un enfant, me prit la main. Nous arrivâmes finalement devant sa porte. Je redoutais plus que tout ce moment. Devais-je l'embrasser? Était-ce ce l'instant fatidique? Qu'allait être sa réaction? Et si j'embrassais mal?

 

" Écoute, Augustin, cela m'a fait très plaisir. Je me suis amusée. Peut-être devrions-nous refaire cela une autre fois?

- Je… Euh… Je comprends. Alors, bonne nuit.

- Bonne nuit, Augustin."

 

Je m'approchais de sa joue mais, pris dans un élan qui m'était inconnu, un mélange d'instinct, d'envie et de folie, mes mains vinrent se poser sur ses jolies fesses pulpeuses, et je dérivai vers ses lèvres rouges, ouvrit ma bouche et enveloppa celles-ci aussi délicatement que je pouvais. Cet instant s'avéra aussi magique qu'intemporel. Nous étions immortalisés dans cette position. Je sentais le goût de sa salive se mélanger à la mienne et ma langue caresser la sienne. Sous mon pantalon, ce qui faisait de moi un homme se réveilla aussitôt. Soudain, elle se retira et me regarda le plus profondément dans mes yeux.

 

"Augustin, je… Non, mais… ça va pas? Qu'est-ce que ça veut dire?

- Fattima, je te trouve belle.

- Augustin… Là n'est pas la question! On ne peut pas! On ne peut pas.

- Pourquoi dis-tu cela? Rien ne nous empêche.

- Si, Augustin! L'âge! Je… Je pourrais être ta…

- Ne dis pas cela. C'est faux. Tu es trop jeune pour cela.

- Oui, c'est vrai… mais quand même… Plus de dix ans… Tu es agréable. Tu es intelligent. Tu es drôle. Et tu es beau. Pourquoi ne vas-tu pas trouver une fille de ton âge?

- C'est toi que je veux, Fattima."

 

Et je l'embrassai de nouveau. A ce moment-là, mon esprit était dépassé. Je ne réfléchissais plus et n'écoutais que ce que je croyais mon destin, ce qui s'avérait d'ailleurs bien plus simple et efficace. Nos bouches se quittèrent.

 

" Augustin…"

 

La noire me regardait d'un air gênée. Ses yeux se penchèrent vers le trottoir, puis remontèrent vers les étoiles jusqu'à se coucher dans mon regard. Moi, je me demandais si je devais l'embrasser une troisième fois.

 

"Montons… Ici, quelqu'un va finir par nous voir."

 

Je ne compris pas exactement ce qu'elle voulait signifier par là mais j'acceptai aussitôt, la suivant joyeusement dans des escaliers d'un bois sombre. J'observais ses fesses pulpeuses se balancer de gauche à droite à chaque marcher, comme une danse hypnotisante. Je me demandais s'il me serait permis bientôt de les toucher. Mon corps trépignait. Mon esprit s'interrogeait. Mon coeur bravait. Le bonheur devint pour moi, non pas un sentiment abstrait, mais une émotion physique.

 

Et cela ne faisait que commencer!

 

 

A SUIVRE... 

 

04 

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