Mardi 2 avril 2 02 /04 /Avr 23:46

Ne Répondez Jamais Aux Numéros Inconnus (2)

 

Episode 2 - Genre: Hard thrillet - Sexualité: dom/soum, rousse, voyeurisme - Lien Xstory

 

 

"The way to write a thriller is to ask a question at the beginning, and answer it at the end."

 

Lee Child  

 

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11h30.

 

« Salut, c’est Marc! Alors, tu voulais me raconter quoi? »

 

Alors que je pensais décrocher pour entendre l’inconnu, la voix de mon cousin me fait soudainement revenir à la terrible réalité: je me trouve dans une cabine téléphonique à un carrefour en train d’utiliser un vibro-masseur sous les ordres d’un malade qui me fait chanter au téléphone.

 

« Euh, Marc… Je suis occupée…

- Je croyais que tu avais quelque chose d’important à me dire, non?

- Pas vraiment…

- Et si tu venais dîner, ce soir? On aurait le temps de parler et le petit serait content de voir sa tante.

- Euh… Oui, c’est entendu… Je dois vraiment y aller… Au revoir, Marc!

- Bon… A ce soir! »

 

Soudain, le pire que je crains arrive: une personne s’approche dans la rue. Si je retire le gode, cela se verra pour sûr! Mais si je le garde, il continue de me faire de l'effet... Je reste au téléphone en faisant semblant d’écouter mais au même moment, mon portable sonne de nouveau. C’est le pervers à la voix robotique!

 

« Sylvie Duroux, bravo, vous êtes une bonne salope.

- J’en ai marre… Je ne peux plus rester dans cette position! C’est bien humiliant! Vous êtes un malade!

- Continuez de parler normalement. Rien ne vous arrivera. »

 

Je ne comprends pas… Comment peut-il voir ce qu’il se passe où je suis. Est-il caché quelque part?

 

« Je veux arrêter tout ça.

- Non. »

 

L’homme en manteau passe devant moi en me regardant indifféremment. Il tient son sac bizarrement. Je serre le gode entre mes cuisses. Ouh... Le passant disparait. Je souffle.

 

« Retirez le gode. »

 

Je retire doucement l’objet qui me déclenche quelques spasmes et laisse échapper un gémissement.

 

« Oh…!

- Quelle coquine...Nous sommes fiers de vous. »

 

Même avec cette voix informatisée, je reconnais le sourire de ce gros pervers à l’autre bout du fil. Il faut dire que ce gode fonctionnait plutôt bien. J’ai complètement oublié où j’étais pendant un moment.

 

« Sucez le gode, maintenant. »

 

J’observe le vibromasseur, luisant et recouvert de mon liquide vaginal qui dégage une forte odeur. Je ne peux m’empêcher d’être un peu dégoûtée… Lécher ma mouille? Je n’ai jamais fait ça. Il n’y a que les salopes dans les films pornos qui font ça…

 

« Vous me laisserez tranquille, après?

- Sucez-le. »

 

Me pliant à sa volonté sans trop y penser, je ferme les yeux et approche ma bouche du gland en plastique avant de l’enfoncer dans ma bouche. Dans cette position, j’ai l’impression d’être une pornstar au service de ses fans pervers. Je tourne ma langue et sens ma cyprine glisser entre mes dents. Cela a un petit goût salé mais ce n’est pas si écœurant. Je retire l’objet de ma bouche, fait une grimace et ferme mes dents pour l’absorber dans ma gorge. C’est fait: j’ai avalé mon propre liquide vaginal. Je me sens toute sale, toute cochonne.

 

« Ca vous plaît, n’est-ce pas? Vous ne décevez pas. Vous avez un grand potentiel de salope, Mlle Duroux.

- Maintenant, s’il vous plaît, j’ai fait tout ce que vous vouliez…

- Allez dans le bar ‘L’Exquis’ rue des Apôtres, 52.

- Arrêtez… Arrêtez...

- Vous avez 8 minutes.

- Arrêtez! »

 

Cette fois, c’en est trop! Je ne vais pas continuer cette folie et suivre sa perversité jusqu’à devenir sa putain personnelle. J’appelle la Police.

« Allô, Police, j’écoute.

- Oui, bonjour, je suis victime depuis ce matin de… »

 

Tuuuuuut! La ligne coupe. Comment est-ce possible? Mon téléphone sonne de nouveau.

 

« Vous avez triché. C’est grave. Regardez l’écran publicitaire en face de vous. »

 

Je lève la tête et aperçoit une pub pour dentifrice à l’écran quand soudain, celle-ci est coupée par une séquence d’une femme dans une cabine téléphonique… Oh mon dieu! Mais c’est moi! On reconnait parfaitement mon visage et on voit très bien que je me masturbe avec ce gode! Comment a-t-il le pouvoir de faire ça?! C’est un cauchemar!

 

« Ne recommencez pas où cette vidéo passera sur tous les écrans disponibles de cette ville. Il vous reste 7 min 14. »

 

Plus le choix! Totalement paniquée, je quitte la cabine téléphonique, laissant le matériel érotique par terre en vrac. Je sens que ma chatte est toujours bien dilatée. Du liquide coule doucement le long de ma jambe. J’espère que cela ne se voit pas… En quelques minutes, je me retrouve face au bar ‘L’Exquis’. Je rentre dedans et n’y trouve que des hommes barbus d’une cinquantaine d’années en train de se saouler à 11h30 du matin. Des losers. Je décroche mon téléphone.

 

« J’y suis!

- Allez dans les toilettes, troisième porte. »

 

Je passe entre les alcoolos, pénètre la salle de bain et m’enferme dans l’endroit prescris. Les toilettes ne sont pas trop sales. Je craignais bien pire dans un bar comme celui-ci. Toutefois, je remarque un trou bien rond dans le mur droit. Je regarde dedans et peine à percevoir deux jambes masculines qui semblent attendre.

 

« Retirez votre culotte et glissez-la sous la paroi de droite. »

 

Je respire fort pour rester zen. Je suis objectivement coincée avec le chantage que ce pervers me fait. Une fois de plus, je m’y résigne. Je retire délicatement ma culotte à pois rouges, encore bien mouillée, et découvre ainsi mes poils roux à l’air libre. Je sens l’odeur transpirante de mon entre-jambe et le goût de ma mouille me revient furtivement dans ma bouche. Je passe ma culotte sous le mur fin. Peu après, un main la ramasse. J’entends l’homme qui respire le parfum de mon sexe.

 

« Hummm…. »

 

Quel pervers… Mais ne serait-ce pas lui qui me fait ce chantage depuis le début?! Mon portable vibre.

 

« Je l’ai fait.

- Très bien. Maintenant, écoutez attentivement. »

 

J’entends l’homme dans les toilettes d’à côté qui bouche et qui met quelque chose dans le trou. Alors, je vois sa bite sortir lentement par le mur.

 

« Non… »

 

Je m’écarte avec horreur quand je réalise le supplice qu’il va m’imposer!

 

« Pas ça, je vous en supplie...

- Vous allez sucer la verge en vous appliquant jusqu’à sa jouissance et avaler tout jusqu’à la dernière goutte.

- Pourquoi… Pourquoi moi…

- Vous verrez. Vous allez apprécier bien plus que vous ne le pensez. Vous êtes une salope dans l'âme.

- Je ne le ferai pas…

- N’oubliez pas. Nous avons les vidéos. Obéissez et tout ira mieux. »

 

Le ligne coupe. J’entends l’homme qui respire et qui attend de l’autre côté du mur. De toute évidence, il n’est pas le pervers au téléphone. Mais cela signifie aussi que mon agresseur n’agit pas seul.

 

Le pénis anonyme est fièrement dressé, exhibant ses quelques veines viriles et un gland bombé d’un beau teint rose. Essayant de me remémorer les quelques fellations que j’ai déjà effectuées dans ma vie, je conclus que cette bite n’est pas forcément des plus longues mais se montre en revanche singulièrement large. J’approche ma main du bas de l’engin et touche juste au dessus de ses couilles.

 

« Hum… »

 

L’inconnu à l’air d’aimer ça de l’autre côté. La peau est toute chaude et sensible. Je caresse le pénis sur sa longueur et remarque ainsi sa douceur. Mes lèvres commencent à se tordre. Ca sent un peu la transpiration mais pas tellement. Ca ne va peut-être pas être si terrible… J’approche ma langue et titille le bout du gland pour y déposer de la bave.

 

« Oh, hum…. »

 

Ma langue tourne autour de la bite en descendant et sa chaleur me rappelle combien un tel traitement est agréable. Je m’applique à bien passer sur toute la surface de sa peau sensible. Quitte à le faire jouir, autant l’exciter pour qu’il vienne vite. Il grogne de plaisir.

 

« Humm… Grrr…. Humm… »

 

Je le masturbe un peu plus allègrement et m’enfonce plus dans sa bite. Je sens un peu de liquide sortir. Je continue de pomper et lui de gémir plus fort encore. Et si quelqu’un nous entendait? Ca m’exciterait presque…Il bouge son dard comme il peut. Je sens qu’il va venir… Il devient nerveux. Ca me plait de le voir prendre son pied grâce à mes talents de suceuse. J’accélère à fond les va-et-viens. Soudain, il ne bouge plus et me déverse son sperme dans ma bouche. 

 

« Aaaaaah!!! Aah! »

 

C’est gluant… Je retire sa bite juteuse de ma bouche… Oups! Une dernière giclée s’accolle sur mon visage de mes lèvres à mon oeil gauche. Je me souviens que je dois ne pas en laisser une goutte… Je ferme ma bouche et avale son sperme malgré un certain écoeurement. C’est la première fois.

 

La pénis tout mou que je viens de vider se retire soudainement. J’entends le bruit de l’homme qui sort en se dépêchant. Comme une idiote, je ne bouge pas. 

 

Consternée par l’évènement, je me laisse tomber en arrière. Je me retrouve assise sur les WC mouillée entre les jambes, sans culotte et avec du sperme en moi et sur moi. Je reçois un sms:

 

« Toujours plus salope. Nous sommes fiers de vous. Nous vous avons envoyé un cadeau. Vous êtes libre pour aujourd’hui et vous l’avez méritée. »

 

Un cadeau?

 

 

12h00. Je me relève. Courage. Je marche en m’empêchant de penser à tout ce qui vient de se passer.

 

Cela faisait longtemps que je m’étais pas sentie ainsi, un peu comme libérée d’une sorte de frustration étrange. 

 

Cette sensation perdure jusqu’à ce qu’une envie urgente de faire pipi s’installe en moi. Dans le métro, je me mords les lèvres, le besoin devenant de plus en plus pressant. Deux jeunes à casquette ne tarde pas à le remarquer en face de moi en me faisant des clins d’oeil. Je marche à grands pas jusqu’à chez moi et fonce aux toilettes afin de me soulager. 

 

« Oh oui…. »

 

La pisse sors de ma chatte comme une libération. C’est tellement bon! Je ne tenais plus… Je reste ainsi sur les WC sans bouger. Puis, ma main gauche glisse entre mes jambes et commence à caresser mes poils pubiens. Je souris… Quelle zone agréablement sensible. Je continue à caresser. Je m’imagine de nouveau dans la cabine téléphonique, seule à la vue de n’importe qui. J’enfonce un doigt. C’est tout mouillé. Je suce mon autre doigt. Je repense à cet homme inconnu… Peut-être était-il beau? Sa bite était douce et chaude… Et si ça avait été mon patron? STOP!

 

Que m’arrive-t-il? Je deviens folle avec cette histoire… Je fais n'importe quoi!

 

Je m’essuie rapidement et me connecte à mon ordinateur. Sur le site de ma banque, je vois le versement d’un chèque de 1000 euros. Je rêve? 

 

Je m’allonge sur mon lit pour y méditer. Devrais-je prévenir la police? C’est du harcèlement doublé de chantage… voir de viol. Mais tout cela deviendrait public. En une journée, il m’ont fait avalé un sperme d’un inconnu… Ils sont doués et n’ont pas peur… Et oui, ils sont bien plusieurs… D’où vient cet argent? Qui sont-ils? Ils doivent me connaitre d’avant...Qui pourrait m’aider… Mon patron? Je fantasme sur lui mais peut-être n’en aurait-il que faire… Ou pire, il me prendrait pour une folle! Et avec la menace de ces photos de moi en train de me goder, comment faire…

 

Perdu dans ce casse-tête, je finis par m’endormir.

 

 

 

19h30. Malgré tout, je n’avais pas oublié mon cousin Marc. Habillée correctement, je sonne à sa porte.

 

« Sylvie! Ca fait plaisir de te voir. Comment vas-tu?

- Très bien et toi?

- Écoute, le petit a encore volé des billes à ses copains mais sinon tout va bien. Tu as une petite mine, quand même. Entre!

- Il est là?

- Le petit? Non, il est chez un copain. 

- Je suis désolé. Je devais ramener le vin ce soir et j’ai complètement oublié. Je sors donc avant que ça ferme mais je suis là d’ici 30 minutes. Je te laisse avec Sofia, d’accord?

- Très bien. A tout de suite, Marc. »

 

 

Je souris. Il prend son manteau et sort. Marc est un homme bien, le genre d’homme avec qui j’aurais passé ma vie. Attentif, attentionné, sincère.

 

« Bonsoir Sylvie! »

 

Sofia apparaît alors. Mariée depuis huit ans, ils représentent le couple admirable. Pétillante de ses yeux bleus et ses longs cheveux noirs et lisses, elle porte un chemisier timide et un jean moulant. C’est une belle femme … qui a toujours eu un bel atout au niveau de la poitrine, bien plus que moi.

 

« Bonsoir Sofia! Tu vas bien?

- Oui, très bien. Assieds-toi. Tu prendras un verre? On commence sans lui… »

 

Clin d’oeil. Ca tombe bien, j’ai envie d’oublier un peu, ce soir.

 

« - Oui, je veux bien un martini, s'il te plait.

- Tu as passé une bonne journée, rien de particulier? »

 

Je m’étonne désagréablement de sa question mais reste impassible.

 

« Non non, rien. Pas mal au téléphone, comme d’habitude.

- Vraiment, comme d’habitude? »

 

Je la regarde l’air inquiétée mais elle semble encore plus grave que moi.

 

« Sylvie, je dois t'avouer... Ils m’ont contactée aussi... Je suis aussi... une de leurs soumises...

- Quoi? Enfin, de quoi parles-tu, Sofia?

- Tu sais très bien de qui je parle… De ces pervers au téléphone… »

 

Mon souffle s’arrête net. Mes yeux s’écarquillent. Je perd ma voix.

 

« Toi … aussi?

- Depuis bien plus longtemps que toi… Ecoute-moi bien… Il m’ont appelé tout à l’heure… Il m’ont prévenue… Nous sommes obligées… Nous devons faire ce qu’ils disent…. J’ai eu un mail avec les instructions...

- Quoi? Qu’ont-ils dit, Sofia?

- Ils veulent qu’on se filme toutes les deux à la webcam... dans 5 min... »

 

 

TO BE CONTINUED…! 

Par Mr. Nichts - Publié dans : Série - Ne Répondez Jamais Aux Numéros Inconnus
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Mardi 2 avril 2 02 /04 /Avr 23:13

 

DANS TOUS LES SENS

 


Te voilà nue,
Je me dévêts.
Vois où je vais
Vers l'inconnu.
Tu veux ma lance?

Et je m'avance.

Tes seins je touche.
Comme j'ai hâte.
D'lécher ta chatte.
Tout dans ma bouche.
Surabondance.

Et je me lance.

C'est alors que
Tu gémis fort
Quand sans effort
J'y mets ma queue
Dans tous les sens.

Et je m'avance.

Ah! Ton anus
Si beau, ma foi,
J'y rentre un doigt.
Tu en veux plus.
Quelle bienséance.

Et je me lance.

Tu cries. Moi, j'aime.
Je râle. Tu jouis
Toute éblouie.
Sur toi, je sperme.
Tu recommences?

Et je relance!

Dans tous les sens,
Dans tous les coins,
Toujours plus loin,
Loin, je m'avance,
Lance et relance

Dans tous les sens.



Mr. Nichts 

 

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Mardi 2 avril 2 02 /04 /Avr 22:58

Fattima, Un Coup De Folie & Ma Virginité (1)


Episode 1 - Genre: Comédie Erotique - Sexualité: black, dépucelage, milf, initiation - Lien Xstory

 

 

Je développe ici une histoire inspirée d'une réalité. Les vraies scènes de sexe apparaîtront dès le second épisode.

 

"Une biographie, ça s'invente."

Céline.

 

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Je m'appelle Augustin.

 

A mes 18 ans, j'étais parti étudier seul à Paris, quittant ainsi ma famille de province. Même si mon père et mon frère me manqueraient (je n'ai jamais connu ma mère), j'étais heureux d'habiter seul dans un tout petit appartement rue Jean Calvin pour au moins une raison: j'allais enfin pouvoir me trouver une copine! Car j'avais jusque là été particulièrement maladroit avec les filles. Mes nombreux échecs pesaient plus encore face au multiples conquêtes de Matt, mon frère plus jeune de trois ans. J'étais plutôt timide et lui plus sympathique que Coluche. J'étais plutôt maigre et mon frère musclé comme un modèle pour parfum. J'étais plutôt quelconque, finalement, alors que lui collectionnait les qualités. J'en avais au moins une: j'apprenais très vite, quelque soit la matière, ce qui me valut des interminables heures d'ennui en cours, une entrée dans la meilleure école scientifique de France et une réputation de sombre intello surnommé "Gugus". Mon plus grand complexe? Etre majeur, avoir le bac mention très bien, le permis en trois mois mais être toujours puceau… Heureusement, la physique quantique, véritable source de plaisir dans ma vie bric-à-brac me retrouvait chaque soir pour me consoler et m'enchanter dans les draps magiques de la complexité de l'univers.

 

J'espérais que tout cela changerait à Paris. En vain, cela s'avéra une ultime déception. En effet, ma vie se résumait principalement à de très lourdes charges de travail. De plus, aucune de mes rares rencontres féminines ne m'attirait vraiment, si bien que je me retirais bien vite cette idée de la tête.

 

Aucune… sauf une. Tous les trois jours, je descendais en effet de ma rue m'occuper des courses dans le supermarché de l'avenue de Mirbel. La caissière était une charmante noire d'une trentaine d'années aux formes abondantes. Lors des premiers paiements, il me fut fort difficile de ne pas me laisser déconcentrer par ses superbes lèvres africaines, m'abandonner dans l'envoutement de ses yeux noisettes ou, le plus tentant, perdre mon regard dans sa superbe poitrine. Après quelques blagues, alors que personne n'attendait, une conversation prit naissance:

 

"Et voici, je te souhaite une excellente journée, me lança-t-elle avec un sourire des plus craquants.

- Merci beaucoup, bonne journée.

- Hé, jeune homme, n'oublie pas ton porte-monnaie!

- Oh, pardon, je suis fatigué en ce moment… Merci, c'est vraiment gentil.

- Il faut dormir la nuit et ne pas trop faire la fête, hein, coquin.

- C'est-à-dire… En général, dans une fête, il y a de la musique et des boissons. Le soir, chez moi, c'est plutôt fiche et calcul jusqu'à une heure du matin…

- Oh, mon pauvre! Hahahahaha. Ne t'en plains pas tant! Les études sont une grande chance! Que travailles-tu?

- Votre physique… La physique! Pardon, la physique.

- Et alors, cela te plait, au moins? me regarda-t-elle, toute attentionnée.

- Pas autant que vou… euh, pas autant que…! En fait, la physique, c'est ce que je préfère, euh, voilà.

- Hahahahah, bien c'est le plus important, alors."

 

J'adorais son rire. Je voulais aller un peu plus loin.

 

"Comment vous appelez-vous?

- Mais c'est écrit là, sur mon badge: Fattima."

 

La caissière toucha la plaque accroché au veston qui recouvrait sa poitrine et je pus ainsi discerner ses superbes seins bouger dessous. Cela me semblait si gros et l'effet entre mes jambes fut immédiat.

 

"Hahahaha, et toi?

- Vous êtes si… Euh, Augustin. Je m'appelle Augustin.

- Je suis ravie de te rencontrer, Augustin.

- Moi aussi… madame Fattima.

- A bientôt!"

 

Les jours passaient et nos discussions s'émancipaient doucement mais surement. La magnifique noire aux lèvres pulpeuses venait de Côte d'Ivoire et avait immigré à Paris seule pour trouver du travail. Avec ses fesses toute ronde et ses seins massifs, la belle caissière avait en fait 39 ans. Elle aimait le cinéma, les bijoux et les gros tambours. Je ne venais désormais qu'aux heures vides lorsque les rayons se trouvaient déserts, nous laissant ainsi tranquilles pour s'entretenir. C'est ainsi qu'un jour…

 

" Alors, as-tu vu le dernier James Bond?

- Non, pas encore! Mais j'ai si hâte. Je suis les James Bond depuis que je suis toute petite. Mon préféré a toujours été Sean Connery.

- Oh non, Pierce Brosnan a une telle classe!

- Je ne peux pas le croire… Pour moi, Sean Connery sera toujours le seul, le vrai, l'unique. Hahahahha!

- Et … que dirais-tu si on allait le voir ensemble? Il y le cinéma pas loin."

 

Il y eut un court silence.

 

" Ecoute, Augustin… Je n'ai rien contre mais…"

 

Je ne voulais pas abandonner, pas cette fois.

 

"Fattima, ce serait juste pour voir le film… Tu peux bien laisser une petite chance à Daniel Craig de concurrencer Sean Connery, quand même!

- Hahahah, oui, c'est vrai…

- Il y a une séance demain à 20h30 au Gaumontparnasse. On a qu'à se retrouver à 20h devant le cinéma."

 

Elle réfléchit un petit instant. Pendant ce temps-là, même si je me forçai à rester droit et sembler imperturbable, mon coeur tremblait, craignant un énième échec.

Puis, elle sourit.

 

" C'est d'accord. Viens sonner chez moi au 67 rue de la Santé.

- Parfait! A demain,Fattima.

- A demain, Augustin."

 

A peine fus-je sortis du supermarché que je criais "YES!!!". Quel était le plus énergisant: la surprise de la joie ou la joie de la surprise? Toute la journée, j'étudiais comme jamais, extrêmement concentré et efficace. La nuit, il me fut difficile de dormir tant l'excitation de mon pseudo-rencard avec cette femme bien plus âgée que moi m'animait.

 

Le lendemain soir, j'appelai mon frère.

 

"Ecoute, Matt, j'aurai besoin d'aide … C'est pour une fille.

- Hahahaha, gugus, j'ai failli avoir une crise cardiaque! Une fille? Wooooouh, c'est sérieux, là.

- Comment t'habilles-tu au premier rencard?

- Vaste question. Cela dépend beaucoup de la fille et de l'endroit….

- Cinema. Et elle est plutôt mature.

- Mature? Gugus… tu te ferais pas une MILF, quand même?

- Mais non, n'importe quoi… Mature dans sa tête, et arrête de m'appeler Gugus, aussi."

 

Je m'étais plutôt bien rattraper sur son véritable âge...

 

"Alors sois classe mais décontracté. Chemise, veste et chaussures sobres. Une touche de parfum. Et sois à l'heure, Gugus."

 

Ainsi vêtu, je me présentais à 19h58 devant sa porte et appuya sur le bouton.

 

"Monte, c'est au 5e étage à droite."

 

J'étais dopé. Arrivé en haut, la porte était ouverte.

 

"Je peux entrer, Fattima?

- Oui, vas-y, je t'en prie.

- J'espère que tu t'es préparée, rigolais-je en rentrant, pour une soirée riche en cascades…"

 

Fattima se trouvait devant moi, vêtue d'une super jupe blanche qui mettait en valeur son beau cul et d'un haut bleu ciel qui suggérait allègrement sa ravissante poitrine.

 

" Waouh, tu es vraiment… vraiment superbe.

- Merci. Cela mérite bien d'être présentable … pour rencontrer James Bond.

- Bien sur… Mais nous sommes-nous présentés? Mon nom est Gustin… Augustin!

- Pffff, tu es bête."

 

La séance de cinéma se déroulait de manière normale. Nous profitions chacun du film lorsque, durant une scène plutôt inquiétante, Fattima saisit ma main par réflexe. J'étais charmé qu'elle s'éprenne de moi pour se rassurer.

Quelques minutes plus tard, je descendis délicatement ma main sur sa cuisse, mais sans jamais la regarder, paraissant captivé par le film. Après un instant, je tâchais de la caresser discrètement. Je ne savais pas trop dans quoi je me lançais mais à ma grande surprise, la femme de mes fantasmes se mit aussi à caresser mon bras. Cette fois, la noire se tourna vers moi et me regarda souriante. Nous continuions ainsi durant plusieurs scènes jusqu'à ce que je décide de m'aventurer sous sa jupe, me rapprochant lentement de sa culotte. Je craignais évidemment sa réaction mais une folie jusqu'alors inconnue m'y contraignait. Je sentais ainsi le tissu et même quelques poils. Je me trouvais ailleurs, transporté loin de cette salle de cinéma dans un monde où tout est beau et humide. Et ce monde s'appelait Fattima. Elle continuait à caresser mon bras.

 

Le film achevé, nous sortions de l'endroit, échangeant nos commentaires et impressions.

 

" Oui, il est pas mal, expliquait Fattima, mais le méchant ne fait pas très méchant de james bond et puis, les filles n'ont pas un grand rôle.

- Avoue que la dernière scène était magique!

- Oh, vraiment, alors tu étais quand même concentré sur le film. Hahahaha!"

 

Je devins tout rouge mais je décidai de ne pas me laisser faire.

 

- … et toi?

- Marchons plutôt." 

 

Nous rentrions vers son appartement et je désirais lui prendre la main lorsque mon portable me signala la réception d'un message.

 

"alors alors alors??? Tu te l'es faite??"

 

Je soupirai de la stupidité du sms. En plus, je détestais les répétitions de points d'interrogation.

 

"Qui est-ce? me demanda ma bien aimée.

- Mon imbécile de frère, Matt.

- Il te demande si tu as bien aimé le film?

- Euh… Oui, en quelque sorte."

 

Nous rigolâmes encore beaucoup sur le chemin, passant entre les bars et les brasseries. Le ciel présentait d'innombrables étoiles. Je lui expliquai l'extension de l'univers et l'éclatement des super-novas. La rêveuse m'écoutait avec de grands yeux, puis, comme un enfant, me prit la main. Nous arrivâmes finalement devant sa porte. Je redoutais plus que tout ce moment. Devais-je l'embrasser? Était-ce ce l'instant fatidique? Qu'allait être sa réaction? Et si j'embrassais mal?

 

" Écoute, Augustin, cela m'a fait très plaisir. Je me suis amusée. Peut-être devrions-nous refaire cela une autre fois?

- Je… Euh… Je comprends. Alors, bonne nuit.

- Bonne nuit, Augustin."

 

Je m'approchais de sa joue mais, pris dans un élan qui m'était inconnu, un mélange d'instinct, d'envie et de folie, mes mains vinrent se poser sur ses jolies fesses pulpeuses, et je dérivai vers ses lèvres rouges, ouvrit ma bouche et enveloppa celles-ci aussi délicatement que je pouvais. Cet instant s'avéra aussi magique qu'intemporel. Nous étions immortalisés dans cette position. Je sentais le goût de sa salive se mélanger à la mienne et ma langue caresser la sienne. Sous mon pantalon, ce qui faisait de moi un homme se réveilla aussitôt. Soudain, elle se retira et me regarda le plus profondément dans mes yeux.

 

"Augustin, je… Non, mais… ça va pas? Qu'est-ce que ça veut dire?

- Fattima, je te trouve belle.

- Augustin… Là n'est pas la question! On ne peut pas! On ne peut pas.

- Pourquoi dis-tu cela? Rien ne nous empêche.

- Si, Augustin! L'âge! Je… Je pourrais être ta…

- Ne dis pas cela. C'est faux. Tu es trop jeune pour cela.

- Oui, c'est vrai… mais quand même… Plus de dix ans… Tu es agréable. Tu es intelligent. Tu es drôle. Et tu es beau. Pourquoi ne vas-tu pas trouver une fille de ton âge?

- C'est toi que je veux, Fattima."

 

Et je l'embrassai de nouveau. A ce moment-là, mon esprit était dépassé. Je ne réfléchissais plus et n'écoutais que ce que je croyais mon destin, ce qui s'avérait d'ailleurs bien plus simple et efficace. Nos bouches se quittèrent.

 

" Augustin…"

 

La noire me regardait d'un air gênée. Ses yeux se penchèrent vers le trottoir, puis remontèrent vers les étoiles jusqu'à se coucher dans mon regard. Moi, je me demandais si je devais l'embrasser une troisième fois.

 

"Montons… Ici, quelqu'un va finir par nous voir."

 

Je ne compris pas exactement ce qu'elle voulait signifier par là mais j'acceptai aussitôt, la suivant joyeusement dans des escaliers d'un bois sombre. J'observais ses fesses pulpeuses se balancer de gauche à droite à chaque marcher, comme une danse hypnotisante. Je me demandais s'il me serait permis bientôt de les toucher. Mon corps trépignait. Mon esprit s'interrogeait. Mon coeur bravait. Le bonheur devint pour moi, non pas un sentiment abstrait, mais une émotion physique.

 

Et cela ne faisait que commencer!

 

 

A SUIVRE... 

 

04 

Par Mr. Nichts - Publié dans : Série - Fattima, Un Coup de Folie & Ma Virginité
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Mardi 2 avril 2 02 /04 /Avr 22:16

 

Ne Répondez Jamais Aux Numéros Inconnus (1)


 

Episode 1 - Genre: hard thriller - Sexualité: dom/soum, rousse - Lien Xstory

 

 

 

« Le sexe n’est pas une réponse. Le sexe est une question. Et la réponse est:

'oui'. »

 

Steve Martin 

 

 

lucy-collett-6

 

 

7h30. Je me lève de bonne heure et prépare mes affaires. Une culotte bleue ciel, une jupe et un chemisier blanc me conviennent immédiatement. Le maquillage est effectué de manière furtive. Le petit déjeuner ne vaut pas beaucoup mieux. Après avoir traversé ma rue, je pénètre dans le bus. J'ai toujours haï le bus: ça pue, ça "shlingue" et parfois, ça sent même mauvais. En sortant, j'achète un magazine féminin, ce genre de journal débile écrit par des débiles pour des débiles. En couverture, on y admire une nana qui montre son nombril. Ce dernier ressemble presque à un fossé dans ce corps anorexique. Il faut vraiment être une femme pour croire qu'une peau tirée par des os fait bander un mec.

 

 

9h00. Je pénètre mon bâtiment en saluant vaguement le concierge à lunettes rondes. Quel dégueulasse, celui-là, à tripoter sa moustache et ne ratant pour rien au monde de suivre le frottement de mes fesses. Je suis certaine qu’il se demande à chaque fois si mes poils pubiens sont aussi roux que mes cheveux bouclés et j’ai toujours envie de lui crier: « c’est en effet une question à laquelle tu n’auras jamais la réponse, loser!"

 

Vous vous demandez quelle est ma profession? En fait, vous connaissez déjà sûrement ma voix. Je suis la femme qui vous appelle toujours au mauvais moment pour vous proposer un pack premium dont vous vous contrefichez d'une option téléphonique à deux balles à un prix exorbitant. Je passe ainsi les trois quarts de mes journées au téléphone à boire du café et me faire raccrocher au nez, parfois accompagné d'un commentaire plus ou moins gratifiant. Grâce ma carrière, j'ai découvert un nombre d'insultes impressionnant ce qui m'a témoigné l'inépuisable capacité de créativité de l'homme en matière d'inélégance.

 

 

10h30. Je m'apprête à descendre fumer ma clope de décompression lorsque mon téléphone sonne d'un numéro inconnu.

 

"Allô, j'écoute?

- Sylvie Duroux. Vous avez été activée."

 

M'attendant à mon banquier à la voix de puceau qui m'annonçait que j'étais de nouveau dans le rouge, je suis plutôt surprise d'entendre cette voix qui sonne presque électronique.

 

« Qui est à l'appareil?

- Retirez votre culotte et mettez-la dans votre tiroir. Vous avez 5 secondes.

- C'est une blague?

- Votre directeur général arrive devant votre bureau dans 10 secondes. Dans 5 secondes, une page pornographique va s’afficher sur votre ordinateur si vous ne retirez pas votre culotte et la mettez dans votre tiroir. »

 

Je cherche dans ma tête qui dans mon entourage aurait le culot de me faire, à moi, ce genre de farce inutile, idiote et vulgaire.

 

« 4 secondes.

- Bien, monsieur le-débile-qui-n’a-rien-à-faire-de-ses-journées, ça suffit et ce n’est pas du tout drôle.

- 3 secondes. »

 

J’aperçois mon patron qui sort de son bureau.

 

- La blague est terminée! Qui êtes-vous?

- 2 secondes. »

 

Mon directeur emprunte le couloir général exactement dans ma direction.

 

« 1 seconde.

- Répondez! »

 

Merde, il a raccroché! Une grande image d’une jeune japonaise en train de se faire prendre par un homme obèse apparaît comme par magie en grand écran sur mon moniteur. Oh, merde, merde et merde! Mon patron progresse toujours et se dirige définitivement vers moi.

J’essaye de cliquer, d’appuyer sur échap mais rien n’y change! Mon directeur n’est qu'à quelques mètres. Rien à faire! Le virus bloque tout. Mon directeur est devant moi! Je me jette à terre et débranche l’ordinateur.

 

« Je… Mlle Duroux, que… Que faisiez-vous, bon dieu? Qu’était-ce cette chose à l’écran? »

 

Mon dieu. Celui qui m’a fait ça le payera très cher. Je le promets.

 

« Mr. le directeur, je suis désolée. C’est un virus. Je ne comprend pas comment… Ça vient de se déclencher à l’instant!

- Je ne pense pas que ce soit l’endroit pour parler de ça. Ne rallumez pas l’ordinateur, je demanderai à ce qu’il soit mis en examination. »

 

Je me relève en essayant de remettre ma tenue convenablement.

 

« Venez à 11 heures avec le dossier des communications sur le pack 9919. Nous en reparlerons calmement. Maintenant, prenez une courte pause, recoiffez-vous convenablement et remettez vous au boulot. Un peu de tenue!»

 

Mon patron est un homme sévère mais juste. Sa taille lui permet de dépasser les petits murs qui séparent les assistants. Il a une belle femme, des enfants heureux et il est plutôt doué au golf. Tous les employés le respectent.

 

Je sors fumer une cigarette en essayant de reprendre mes esprits. Je ne comprends vraiment pas comment cela avait pu arriver. J’inspire, j’expire. Ah, ça fait du bien!

En remontant, le concierge aux lunettes ne manque à pas son rituel. Une partie de moi s’intrigue… et si c’était lui?

 

11h00. Je toque à la porte de mon patron, comme dû.

 

« Entrez, Mlle Duroux. Avez-vous bien le dossier? Parfait. Nous en parlerons plus tard. C’est de moindre importance comparé à l’évènement de ce matin. »

 

Je deviens toute rouge.

 

« Mlle Duroux, dois-je sérieusement m’inquiéter de cette histoire de virus ou… ai-je seulement vu quelque chose que je n’aurais pas dû? »

 

Cette humiliation me coupe le souffle.

 

« Monsieur le directeur, je vous promets que ce n’est pas ce que vous pensez! Je faisais mon travail lorsqu’un numéro inconnu m’a téléphoné en me disant de… »

 

Je ne sais pas si je devrais le dire… Est-ce vraiment un détail important? Cela ne ferait qu’approfondir ma honte.

 

« En vous disant de?

- En me disant… de lui donner le code du pack 9919 sous menace de passer ce film dégueulasse sur mon ordinateur! Au début, je ne le croyais pas et il l’a finalement fait!

- Calmez vos mots, s’il vous plaît, Mlle Duroux.

- Pardon… »

 

Le directeur me regarde d’un air des plus intrigués et plus que tout, sceptique.

 

« De lui donner le code du pack 9919?

- Euh… oui.

- Sous menace de passer un film à caractère pornographique sur votre ordinateur?

- Oui.

- Mlle Duroux, comprenez bien que vous représentez l’un de nos meilleurs éléments et vous avez toujours fourni un travail propre et efficace mais… êtes-vous bien sûr de ce que vous affirmez? »

 

Il ne me croit pas. Comment le pourrait-il? C’est totalement burlesque comme histoire. J’ai envie de me mettre à pleurer!

 

« Oui, je dis la vérité…

- Bien, Mlle Duroux. Je vois que l’évènement vous a secoué. Je vous propose de prendre votre congé pour aujourd’hui. 

- Merci, monsieur le directeur.

- Je vous en prie. Je vais voir ce que l’analyse donne sur l’ordinateur. Toutefois, c’est une véritable histoire de chantage et nous devrons donc faire un rapport détaillé.

- Bien sûr. Je comprend parfaitement.

- Maintenant, reposez-vous bien et prenez soin de vous.

- Merci, monsieur le directeur. Au revoir. »

 

11h20. Je sors du bureau, tel un zombie, anéantie. Je marche robotiquement vers ma table, prend sans regarder mes affaires et sors de ce bâtiment. Quelques rues plus loin, je m’assois sur un trottoir, les yeux dans le néant. Jamais je n’avais passé une journée si bizarre.

Soudain, mon téléphone sonne. Numéro inconnu. Mon coeur bat à 100 à l’heure. J’hésite et dans un élan de folie appuie sur le téléphone vert.

« Allô?

- Salut Sylvie, c’est Marc!

- Oh, c’est toi, j’ai eu peur…

- Peur?

- Oui, tu me croiras pas, j’ai…

- Oh merde, le petit est déjà là! Attends, Sylvie, je te rappelle! A tout à l’heure. »

 

Typique de Marc, mon cousin. Depuis qu’il a son gosse, tout est permis. Ah, mon téléphone sonne!

 

« Allô, Marc?

- Sylvie Duroux. Vous avez été activée. »

 

Mon coeur se glace d’effroi. J’ai la bouche ouverte et aucun mot ne parvient à y sortir.

 

« Vous ne pouvez plus faire retour. Vous avez 30 secondes pour diriger dans la cabine téléphonique au carrefour sur votre droite. »

 

Comment sait-il où je me trouve? Il me voit, ce connard!

 

« Que voulez-vous de moi? Répondez! Que voulez-vous de moi, nom de Dieu? 

- Vous avez 25 secondes pour vous diriger dans la cabine téléphonique au carrefour sur votre droite ou une sanction sera prise.

- Ecoutez-moi, petite bite imberbe, votre plan à la noix, vous pouvez vous le mettre la où je pense! »

 

Je raccroche et je jette le téléphone par terre. L’écran s’allume avec un sms: « Plus que 20 secondes avant la sanction. » Je suis dans la rue. Que peut-il me faire? Rien, il ne peut rien me faire.

En même temps, je n’y ai pas cru l’autre fois et finalement… S’il a osé s’attaquer à moi dans mon bureau, peut-être osera-t-il aussi bien dans la rue à utiliser le même genre d’humiliation dans la rue… Ce sera encore pire!

Nouveau sms: « Plus que 15 secondes avant la sanction. » 

Et merde! Je ramasse le portable et cours en direction de la cabine. Je l’aperçois et elle se trouve au moins à 500 mètres. J’actionne mes jambes aussi vite que je peux. J’entends le bruit d’un nouveau sms. Plus que 5 secondes! Je suis à deux mètres… J’entre. Le téléphone sonne et par réflexe, je décroche.

 

« A l’heure.

- Oh, seigneur…

- Par terre se trouve un paquet rose. Ouvrez-le et suivez les instructions. La prochaine sanction tombe dans 5 minutes. »

 

La voix électronique raccroche. Nerveusement, je pousse un carton et ouvre le paquet rose en le déchirant. J’enlève le polystyrène et découvre un godemichet dans un boite adaptée et une petite enveloppe.

 

« Mais c’est quoi, ces conneries à la fin! »

 

Je l’ouvre et discerne une lettre écrite à l’ordinateur.

‘SORTEZ LE VIBROMASSEUR.

APPUYEZ SUR LE BOUTON ROUGE.

INSEREZ-LE JUSQU’A LIGNE ROUGE DANS VOTRE VAGIN.’

Mais qui est assez taré pour inventer des trucs pareils? J’ouvre la boite et aperçois un godemichet d’une certaine taille avec la ligne rouge qui se situe environ au trois quarts. De toute manière, c’est beaucoup trop gros… même seule chez moi, je ne rentrerai pas ça.

 

Mon portable bipe. Le sms ne me déçoit pas: « Plus que 4 minutes avant la sanction. »

 

C’est un cauchemar mais je veux m’en sortir! Sûrement qu’après un truc pareil, ils me laisseront tranquille. Je n’ai plus le choix. Je scrute autour de moi et prends conscience qu’heureusement, je suis un peu isolée dans le coin et il n’y a pour l’instant personne. Je passe ma main sous ma culotte et frotte mon clitoris de manière stressée pour m’exciter. Je me rends vite compte que ça ne marche pas du tout car je ne m’applique pas et ne me trouve pas du tout dans l’ambiance. Il faut que je pense à quelque chose d’agréable. 

 

Je m’imagine nue sur un canapé… J’ai les cheveux détachés et je suis belle… Un bel homme arrive et me caresse les fesses puis les embrasse… Il entreprend de me masser le dos… Oui… Cet homme est beau et grand… C’est… mon directeur… Oh oui, ça me plaît… Mon directeur me masse les fesses…. puis il me montre son engin… Il est gros et dur…. Je le prends dans mes mains et je suis émerveillée… Je le mets dans ma bouche et lui accorde une superbe fellation… Il me dit que personne ne lui a jamais fait aussi bien… Il penche sa tête et caresse mes poils roux entre mes jambes… Oui… Je veux sa bite, oui… Le vibromasseur… Je l’enfonce, un peu… Juste le gland… Il n’y toujours personne… Puis, je progresse plus mais je suis encore loin du trait… Je transpire… Il faut avouer que l’objet fonctionne plutôt bien. Il vibre et ses petits crampons sur le côté procurent des effets bien meilleurs qu’on ne l’imagine… J’arrive finalement au trait rouge…

 

Le portable sonne. Avec tout ça, j’avais presque oublié que j’attendais leur satisfaction. Je décroche tout de suite, serrant le gode enfoncé en moi avec mes jambes.

 

« Salut, c’est Marc! Alors, tu voulais me raconter quoi? »

 

 

TO BE CONTINUED…! 

 

Rousseduvendredi1

Par Mr. Nichts - Publié dans : Série - Ne Répondez Jamais Aux Numéros Inconnus
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Mardi 2 avril 2 02 /04 /Avr 21:30

Les Mots Interdits

 

Lorsque ma bouche s'approche de ton sein,

Le désir veut te montrer mes qualités d'homme.

Je croque ta poitrine comme je goûte la pomme

Originelle de tous les péchés des Saints.

 

Ma main s'aventure tout le long de tes jambes.

Caresse. Duvet. Humide. Oui, je t'explore.

Les idées les plus folles me submergent alors.

Mes doigts brûlants pénètrent ton pays des Ambes.

 

Laisse-moi te dévoiler combien je te veux.

Te remplir de ma liqueur est mon plus grand voeu

Dans le noyau de ta pêche et ta fleur aussi.

 

Mais sauf un, tous les interdits sont à louer.

Jusqu'au bout, retiens-moi de cette envie de t'avouer

Et jamais ne me laisse dire ces mots-ci...

 

 

... Je t'aime. 

 

 

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Mr. Nichts

 

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